Un atelier multi-centenaire
L’histoire de l’Atelier Simon-Marq a commencé en 1640 avec un petit verre peint en émaux, chef-d’œuvre de corporation de Pierre Simon, premier d’une lignée familiale d’illustres maîtres-verriers.
Cette longue tradition familiale a pu se poursuivre grâce aux travaux que nécessitait la cathédrale Notre-Dame de Reims, datant du XIIIe siècle.
Après l’incendie de ce joyau gothique en 1914, et alors que les gargouilles commençaient à cracher du plomb en fusion sous les coups des obus allemands, le maître-verrier Jacques Simon (1890-1974) sauve les vitraux de la cathédrale grâce à leur dépose d’urgence en 1917. Il leur redonnera vie grâce aux nombreux frottis aquarellés déjà relevés entre 1850 et 1872 par son grand père, Jean-Pierre Simon (1813-1874).
Parallèlement à l’œuvre de restauration, Jacques Simon s’est consacré à la création de nombreux vitraux. Pour des édifices religieux, comme par exemple le Vitrail du Champagne de la cathédrale de Reims ou une litanie de la Vierge sur la petite rose du portail central, mais également pour des édifices civils nouveaux, en collaboration avec des architectes rémois. Le plus spectaculaire est sans doute le vitrail-lustre de la Bibliothèque Carnégie de Reims.
Sa fille, Brigitte Simon (1926-2009), elle-même peintre et maître-verrier, épousa le maître-verrier, peintre et graveur Charles Marq (1923-2006) en 1949. Le couple prit alors la direction de l’atelier devenu Simon-Marq. Ils ajoutèrent à leur talent pour la restauration des vitraux anciens leur fibre artistique personnelle, réalisant donc également des vitraux sous leur nom, comme à Reims mais aussi à Rethel, dans les Ardennes, ou à la cathédrale Saint-Jean de Lyon. Et dès 1957, Charles Marq et Brigitte Simon firent entrer les grands peintres contemporains dans le patrimoine civil et religieux, en mettant à leur service à la fois une sensibilité artistique et une maîtrise technique. Quel bonheur alors pour des artistes comme Jacques Villon et Roger Bissière, Marc Chagall, Georges Braque, Serge Poliakoff, Joseph Sima, Raoul Ubac ou Maria-Helena Vieira da Silva de voir leurs créations picturales traduites en lumière avec une telle précision ! Chagall notamment ne confia plus qu’à l’Atelier Simon-Marq la réalisation de tous ses vitraux, qu’il s’agisse de ceux du chœur de la cathédrale Notre-Dame de Reims, de la Synagogue de l’Hôpital Hadassah à Jérusalem en Israël ou du hall des Nations-Unies à New-York, aux Etats-Unis.
Benoît Marq, le fils de Brigitte Simon et Charles Marq, entré en 1973 à l’Atelier Simon-Marq, en reprit la direction en 1981. Rejoint par son épouse Stéphanie en 1986, il poursuivra la tradition familiale avec le travail de restauration de grands ensembles de vitraux, notamment la Rose Nord de la cathédrale Notre Dame de Reims du XIIIe siècle, ceux de la Basilique Saint-Remi de Reims du XIIe siècle ou ceux de Valentin Bousch, du XIVe siècle, à la Cathédrale de Metz. Tout en se consacrant en parallèle, comme ses aînés, à des travaux de création et de réalisation de vitraux, notamment avec Maria-Helena Vieira da Silva, David Tremlett ou François Rouan.
Repris depuis novembre 2019 par les entrepreneurs champenois Pierre-Emmanuel Taittinger et Philippe Varin, respectivement président et vice-président, dirigé par Sarah Walbaum, l’Atelier Simon-Marq, la septième plus ancienne entreprise de France et la plus vieille entreprise de Reims, ouvre un nouveau chapitre de sa grande histoire. L’aventure continue.
Un atelier multi-centenaire
L’histoire de l’Atelier Simon-Marq a commencé en 1640 avec un petit verre peint en émaux, chef-d’œuvre de corporation de Pierre Simon, premier d’une lignée familiale d’illustres maîtres-verriers.
Cette longue tradition familiale a pu se poursuivre grâce aux travaux que nécessitait la cathédrale Notre-Dame de Reims, datant du XIIIe siècle.
Après l’incendie de ce joyau gothique en 1914, et alors que les gargouilles commençaient à cracher du plomb en fusion sous les coups des obus allemands, le maître-verrier Jacques Simon (1890-1974) sauve les vitraux de la cathédrale grâce à leur dépose d’urgence en 1917. Il leur redonnera vie grâce aux nombreux frottis aquarellés déjà relevés entre 1850 et 1872 par son grand père, Jean-Pierre Simon (1813-1874).
Parallèlement à l’œuvre de restauration, Jacques Simon s’est consacré à la création de nombreux vitraux. Pour des édifices religieux, comme par exemple le Vitrail du Champagne de la cathédrale de Reims ou une litanie de la Vierge sur la petite rose du portail central, mais également pour des édifices civils nouveaux, en collaboration avec des architectes rémois. Le plus spectaculaire est sans doute le vitrail-lustre de la Bibliothèque Carnégie de Reims.
Sa fille, Brigitte Simon (1926-2009), elle-même peintre et maître-verrier, épousa le maître-verrier, peintre et graveur Charles Marq (1923-2006) en 1949. Le couple prit alors la direction de l’atelier devenu Simon-Marq. Ils ajoutèrent à leur talent pour la restauration des vitraux anciens leur fibre artistique personnelle, réalisant donc également des vitraux sous leur nom, comme à Reims mais aussi à Rethel, dans les Ardennes, ou à la cathédrale Saint-Jean de Lyon. Et dès 1957, Charles Marq et Brigitte Simon firent entrer les grands peintres contemporains dans le patrimoine civil et religieux, en mettant à leur service à la fois une sensibilité artistique et une maîtrise technique. Quel bonheur alors pour des artistes comme Jacques Villon et Roger Bissière, Marc Chagall, Georges Braque, Serge Poliakoff, Joseph Sima, Raoul Ubac ou Maria-Helena Vieira da Silva de voir leurs créations picturales traduites en lumière avec une telle précision ! Chagall notamment ne confia plus qu’à l’Atelier Simon-Marq la réalisation de tous ses vitraux, qu’il s’agisse de ceux du chœur de la cathédrale Notre-Dame de Reims, de la Synagogue de l’Hôpital Hadassah à Jérusalem en Israël ou du hall des Nations-Unies à New-York, aux Etats-Unis.
Benoît Marq, le fils de Brigitte Simon et Charles Marq, entré en 1973 à l’Atelier Simon-Marq, en reprit la direction en 1981. Rejoint par son épouse Stéphanie en 1986, il poursuivra la tradition familiale avec le travail de restauration de grands ensembles de vitraux, notamment la Rose Nord de la cathédrale Notre Dame de Reims du XIIIe siècle, ceux de la Basilique Saint-Remi de Reims du XIIe siècle ou ceux de Valentin Bousch, du XIVe siècle, à la Cathédrale de Metz. Tout en se consacrant en parallèle, comme ses aînés, à des travaux de création et de réalisation de vitraux, notamment avec Maria-Helena Vieira da Silva, David Tremlett ou François Rouan.
Repris depuis novembre 2019 par les entrepreneurs champenois Pierre-Emmanuel Taittinger et Philippe Varin, respectivement président et vice-président, dirigé par Sarah Walbaum, l’Atelier Simon-Marq, la septième plus ancienne entreprise de France et la plus vieille entreprise de Reims, ouvre un nouveau chapitre de sa grande histoire. L’aventure continue.